© Suzanne Stacher

Ce studio de projet en cycle master de l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles, dirigé par Susanne Stacher et Luciano Aletta, aborde le processus de métropolisation.
En nous appuyant sur les théories récentes des « biens communs » (Commons), nous questionnons la spécialisation et la rationalisation de l’espace imposées par la pensée moderne, afin d’imaginer une nouvelle relation d’interdépendance entre l’homme et son milieu. Le processus d’urbanisation autour de Paris continue à s’étendre et risque de s’emparer progressivement de la deuxième couronne, au détriment de l’agriculture, des forêts et des espaces verts.
Or, ce sont précisément ces espaces qui doivent être protégés pour assurer la capacité de résilience de la capitale et de ses environs, une qualité qui devient de plus en plus cruciale avec le changement climatique. Et si nous essayions d’inverser la dynamique actuelle en partant des éléments naturels qui deviendraient structurants, afin de concevoir une forme alternative d’urbanisation en lien avec la nature ? Ce studio propose une approche écologique et coopérative pour repenser le territoire des Yvelines. Le système environnemental est placé au centre de la future organisation territoriale, en commençant par une représentation spatiale des forêts, des rivières, et des terres agricoles. Chaque étudiant a choisi un site à proximité d’un élément naturel majeur qui structure le territoire des Yvelines, où il a développé – dans la plupart de cas sur des friches – un prototype d’habitat associé à une activité coopérative qui interagit avec cette spécificité environnementale.

TERRITOIRES DU COMMUN